Le contact avec la nature et la spiritualité

Dans le texte qui est publié plus bas et qui n’est pas de moi, il est décrit ce qui devrais pour moi être notre conception d’un Dieu, et comme vous allez le constater. C’est un Dieu qui n’a rien à voir avec la plupart des dogmes qui sont véhiculés par les religions en général. C’est une spiritualité semblable a certaines traditions amérindiennes ou l’homme n’est qu’un élément d’un grand tout et dans lequel il lui faut respecter la nature et assumer les conséquences de ses actions. J’avais déjà posté ce texte sur facebook auparavant, mais en le relisant j’ai réalisé à quel point ces paroles sont en résonance avec mes croyances personnelles et que finalement que je me devais de les évoquer une autre fois car elle expliquent l’étrange sensation de bien être que j’éprouve en m’adonnant à ma constante quête de recherche et d’observation de cette belle nature. Ce texte correspond définitivement à ma propre spiritualité, il m’aide à comprendre et à définir qui je suis et pourquoi depuis ma tendre enfance j’ai toujours été fasciné par les éléments naturels qui m’entouraient. Malheureusement je trouve que l’homme s’éloigne de plus en plus de cette nature et en conséquence il est de plus en plus déconnecté de la vrai spiritualité, le dieu de notre société actuelle, c’est le matérialisme et la consommation, un dieu périssable, remplaçable au gré des événements mais qui déconnecte l’humanité de la vrai beauté et qui ne peut que nous promettre une éphémère illusion de bonheur.


Donc voici ce texte d’origine que Spinoza à publié il y à déjà 4 siècles mais qui est tellement d’actualité avec tous les débats religieux qui ont lieux actuellement, et qui me colle tellement au cœur.


Voici le dieu de Spinoza.


“Cesse de prier et de battre ta poitrine. Amuse-toi, aime, chante et apprécie tout ce que ce monde peut te donner.

 Je ne veux pas que tu visites des temples froids et sombres que tu dis être ma maison! Ma maison n’est pas dans un temple, mais dans les montagnes, les forêts, les rivières, les lacs et les plages. C’est là que se trouve ma maison et c’est là que j’exprime mon amour. Ne te laisse pas duper par les textes écrits qui parlent de moi: si tu veux m’approcher, regarde un beau paysage, essaie de sentir le vent et la chaleur sur ta peau.

 Ne me demande rien, je n’ai pas le pouvoir de changer ta vie, toi, si. N’aies pas peur, je ne juge pas et ne critique pas, je ne distribue pas de punition. Ne crois pas celui qui me simplifie par des règles simples à observer: celles-ci ne servent qu’à te faire sentir inadéquat et coupable de ce que tu fais, elles servent à te garder sous contrôle.

 Ne pense pas toujours au monde après la mort et ne crois pas que c’est là que tu connaîtras la vraie beauté: ce monde a tant à t’offrir en matière de beauté, et c’est à toi de le découvrir. Ne pense pas que je te fixe des règles: toi seul es le maître de la vie, et tu décides toi-même ce que tu en fais. Personne ne peut dire ce qu’il y a après la mort, mais affronter chaque jour comme si c’était la dernière chance d’aimer, de se réjouir et de faire quoi que ce soit, t’aidera à mieux vivre. Je ne veux pas que tu croies en moi parce que quelqu’un prétend fortement que j’existe, mais je veux que tu me sentes toujours en toi et autour de toi.”


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